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Bonjour,
Voici que le Medef s'exprime. (Accrochez vous !) Alain Bellebouche Déclaration de Denis Gautier-Sauvagnac, chef de file de la délégation
Puis Denis Gautier-Sauvagnac a répondu aux questions des journalistes
Elles butent traditionnellement sur la durée de l'indemnisation
et sur
"Il y a des abus, de la part des intermittents comme des entreprises
de CGT Spectacle - Tel. : 01 48 03 87 60 d'autres infos sur : et le site du Syndicat Français des Artistes-interprètes |
Bonjour, Voici un article paru dans LE MONDE du 12.06.03 Alain Bellebouche Les intermittents face au spectre de la prolétarisation Plusieurs milliers d'intermittents du spectacle ont manifesté
à Paris et en province au moment où se déroulaient
des négociations entre les syndicats et le Medef sur leur statut
particulier d'indemnisation du chômage. Celles-ci n'ont pu être
conclues. Un nouveau rendez-vous est pris pour le 26 juin. Aux dernières 24 Heures du Mans, il a vu des Portugais "faire le boulot pour un forfait de 70 euros par jour ; nous, on en touche 100 pour 8 heures". Il se demande : "A quand les Polonais à 30 euros par jour ?" Il sait que le dernier reality showtourné pour TF1 en Thaïlande a été "dérushé" par une trentaine de stagiaires non payés : "Il n'y avait qu'un monteur et un chef monteur." Il compare la production télévisuelle à une lessive de plus en plus bas de gamme : "Il suffirait que les téléspectateurs réagissent." Alain, 45 ans, crie : "Laissez-nous vivre." Instituteur pendant vingt ans, il s'est reconverti dans la musique cubaine et les carnavals, intermittent depuis 2000. "Je suis bien, je propose des spectacles corrects. Je vais faire partie de la charrette. C'est incohérent de vouloir nous couper l'herbe sous le pied. La solution ? Se mettre à l'abri en province et bosser au black. Ils vont réussir à créer une économie parallèle." Xavier, 42 ans, percussionniste, note que "même les boîtes à rythme n'ont pas tué le travail". Pourquoi le Medef ? "J'ai trois enfants. Je disparais. On est des miséreux et on nous tombe dessus à une époque où le travail est devenu une denrée rare. Le problème, c'est qu'ils veulent un travail moins cher. Qu'ils aient le courage de s'attaquer aux gros poissons, ça leur permettra de gagner du fric. Ils pourraient taxer la production mécanisée." 14 HEURES PAYÉES 8 Xavier n'aime pas l'air du temps. "C'est celui des loups. Pour le patron, le salarié est de la viande. Pour le salarié, l'entreprise est une corne d'abondance. Je connais des tas de gens qui ne font le boulot que pour le fric. S'ils peuvent entuber leur patron, ils seront contents. Les rapports sont durs. Tout le monde tire sur la couverture et elle craque." Charles, 25 ans, décorateur dans le cinéma, arrive à peine à entrer dans le système : "Je ne sais pas pourquoi, je n'analyse pas vraiment, je suis assez insouciant." Sylvain, "rippeur-déco" (déménageur, décorateur) de cinéma, travaille 12 à 14 heures par jour pour être payé 8, puis passe deux mois sans rien faire. Il le sait : "A la longue, ils veulent supprimer le statut." Il voit la concentration s'opérer : "En fiction télé, il n'y a plus que quatre grosses productions, les autres sont des satellites. Ils tourneront avec des débutants qui accepteront leur loi." Marion, 27 ans, scénographe, utilise son statut pour travailler avec des compagnies qui n'ont pas d'argent. "C'est du bénévolat au début, qui peut être créateur de richesses." Elle agite une marionnette fabriquée avec des comédiens du Burkinabé : "Ces échanges seraient impossibles avec le nouveau statut." Max, 25 ans, technicien dans un cirque, trouve que les Assedic permettent de "créer des choses qui en valent la peine, on va en banlieue." Catherine, 42 ans, chorégraphe, mère d'une enfant, se demande quelle forme d'action adopter. "Arrêter le spectacle ? Tu te nuis à toi-même et le ministère n'en rien à f..." Pour elle, la moitié des compagnies indépendantes vont disparaître. La question est simple : "Comment on bouffe ? Il faut imaginer l'artiste faisant un autre boulot, dans une pizzeria par exemple. Comment fait-il quand les répétitions commencent, les spectacles, les tournées ? Il lâche son boulot ? Il faudra qu'il en trouve un autre six mois après. C'est en totale opposition avec la création. Et les gens de 50 ans, comment peuvent-ils se reclasser dans cette période de bas emploi ? Les femmes ne peuvent même pas être vendeuses parce qu'elles n'ont pas le look." "LE FRIC IRA AU FRIC" Elle a vu la différence avec les pays étrangers : "En France, on a deux jours pour implanter un spectacle dans un théâtre. En Allemagne et en Hollande, pour un souci de rentabilité, tout doit se faire dans la journée, ce qui nous oblige à sucrer des choses du spectacle, qui perd en qualité. Aux Etats-Unis, on m'a proposé de tourner sans décor." Elle est témoin de la démocratisation de la culture ces quinze dernières années. "Les salles se sont bâties dans des petites villes de province, un public s'est progressivement constitué, ça marche, pourquoi le gâcher ? Tout ça va s'effondrer. Les productions qui vont tenir seront des énormes machines, le fric ira au fric." Marie-Charlotte et Delphine, 25 ans, comédiennes issues du Conservatoire, voient la même évolution. "Ceux qui survivront seront ceux qui sont assis dans un confort médiatique plus ou moins conformiste. Il ne sera plus possible de défendre notre liberté, s'autoriser une subversion. Ce sera le plein pouvoir de la télé, de préférence l'abrutissante", dit Marie-Charlotte. Delphine constate que les acquis sociaux concernant l'éducation, la santé, la culture sont "en train de disparaître". Concurrence, déséquilibres mondiaux, montée des intégrismes. "Nous étions apolitiques, nous restons sous le choc du 21 avril 2002." Impuissance : "On n'a pas les moyens d'harmoniser la situation mondiale et, individuellement, chacun cherche à sauver sa peau. Ce qui fait peur, c'est la violence de la société à force d'hyper-individualisation. Pour empêcher les gens de penser, on les maintient dans la peur." Elles sont dégoûtées de la télé, des stars d'un jour, de la publicité. Elles savent que le chemin sera long. Dominique Le Guilledoux • ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 13.06.03 CGT Spectacle - Tel. : 01 48 03 87 60 d'autres infos sur : et le site du Syndicat Français des Artistes-interprètes |
Bonjour, Extrait de témoignages de la mobilisation Intermittent en région. Alain Bellebouche ________________________________________ A Pau à 11 heures ce mercredi 11 juin, 150 intermittents du spectacle
ont occupé la CCI dont le Président est un membre du MEDEF.
Celui-ci, après avoir écouté très rapidement
une délégation, a demandé l'évacuation par
les forces de l'ordre. Les intermittents ont bien précisé
qu'ils ne commettraient aucun dégât mais qu'ils entendaient
faire valoir leur droit à manifester pacifiquement à l'encontre
du MEDEF. A midi le Commissaire de Police Brau, a ordonné l'évacuation
par la force et une trentaine de policiers et CRS ont obéis aux
ordres avec beaucoup de Zèle. Nous avons eu droits aux matraques,
coup de poing et coup de godasses. Inadmissible, intolérable, incroyable,
inconcevable à part dans une dictature ! Les ordres semblent venir
de très haut : Qui ???? Après l'évacuation de la
CCI, la petite centaine d'intermittents restants ( certains ont eu très
peur ) s'est regroupée devant la Préfecture des Pyrénées
Atlantiques ( avec bien sur impossibilité de rentrer ) mais une
délégation de 4 intermittents à été
reçu à 14 heures par le chef du cabinet du préfet
qui a bien voulu prêter une oreille à nos problèmes
et au compte rendu de l'évacuation sauvage du matin. Rendez-vous est pris le mercredi 11 juin à 11 h devant l'Opéra Comédie de Montpellier pour définir la suite des actions car, il va de soi que nous ne saurions tolérer de telles atteintes aux droits fondamentaux du citoyen : droit d'expression, droit de grève, mission culturelle du service public.... merci de relayer cette information en la transmettant autour de vous. " Motivés, motivés, il faut rester motivés! " C'est vraiment LE MOMENT OU JAMAIS!!! Strasbourg Toulouse Nous y avons pris la parole pour expliquer aux journalistes présents la situation des intermittents et les conséquences futures pour ce genre de lieu aussi. Les responsables de la salle et élus municipaux ont pris fait et cause pour nos revendications, la main sur le coeur (si ! si !). A 11H nous étions à l'union régionale cfdt pour nos 3° retrouvailles avec ce syndicat que nous estimons tout parrticulièrement. Débat houleux avec le militant borné de service et envoi d'un fax au medef co-signé par le secrétaire de l'UR. Pour info, l'union départementale (oppositionnelle depuis Nottat) quitterait la cfdt pour d'autres orgas moins complaisantes envers le-s pouvoir-s en place. Nous les avons prévenu de notre retour en cas de signature. Nous sommes partis en emportant les sièges que nous avons disposés autour d'une table de négociation, en béton, à l'extérieur, sur la pelouse. Les intermittents de l'audiovisuel étant en grève à F 3 Sud nous sommes passés les saluer. Il n'y a eu aucune diffusion régionale hier, journaux compris (c'était pareil en aquitaine où de plus le tournage d'un téléfilm a été stoppé). Un déroulant précisait qu'en raison des mouvements sociaux il n'y avait pas d'émissions régionales. La direction nationale s'opposant à ce que soit mentionné que cela était dû aux intermittents de l'audiovisuel. Après l'ag, où, divine surprise, près de 300 personnes étaient présentes, nous avons investi sans problème le Capitole. Nous avons négocié avec Deschamps (ancien drac midi pyrénées et conseiller perso de notre maire à tous, détaché par le ministère), les termes d'un courrier de soutien aux intermittents, y compris aux personnes emprisonnées à Paris le 10 juin au soir. Le texte final nous sera présenté et devrait être signé par le n° 2 de l'UMP. Vers 17 H 30 nous avons quitté les lieux et terminé nos actions devant les cinémas du centre ville . Aujourd'hui nous rejoignons la manif interpro dès 10 H, pour la venue de chirac, ce matin, qui rend visite au congrès de la mutualité française (il prépare la réforme de la sécu en septembre) et s'est invité à manger à la convention de l'APF (association des paralysés de france). Des actions auront lieu régulièrement jusqu'au 26 juin.
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Bonjour,
Voici successivement, les communiqués de la CGT, de la CFDT, du Syndéac et Intermittents en Danger Alain Bellebouche CGT :
CFDT :
La négociation est prolongée jusqu’au 26 juin 2003 Au bout de 3 réunions après des échanges constructifs de l’ensemble des partenaires sociaux, nous avons programmé une dernière réunion le 26 juin 2003. Où en sommes-nous sur les 3 axes de la réforme ? 1) Le champ d’application des annexes : 2) Les conditions d’un meilleur suivi d’indemnisation : Le ministère de la culture doit faire paraître un décret sur le guichet unique obligatoire pour les employeurs occasionnels. · Le croisement des fichiers va être facilité. · Le contrôle des employeurs se fera par l’Unedic sans pénaliser le salarié. En cas de non-déclaration, l’employeur se verra appliquer des majorations de retard. 3) L’indemnisation : Le MEDEF déclare « Les artistes veulent travailler et vivre de leur métier, aujourd’hui 40% en moyenne de leurs revenus viennent des Assedic, c’est pourquoi nous restons fermes sur les périodes d’affiliation et d’indemnisation. » En fin de réunion il se dit prêt à renégocier les points en débat après avoir consulté ses instances. Certes, une légère baisse de ces deux curseurs pourraient être compensée par la prise en compte du reliquat, l’augmentation du salaire journalier de référence, la suppression de la dégressivité… Nous ne pouvons accepter ces propositions en l’état. Nous avons donc demander une nouvelle journée de négociations. N’oublions pas que ces annexes font apparaître un déficit de 828 millions € soit la moitié du déficit Unedic. N’oublions pas que si nous abandonnons la négociation, les annexes risquent de disparaître fin décembre 2003. Plus nous nous rapprochons de la date butoir de la fin des annexes,plus notre marge de manœuvre est étroite. Récapitulons les propositions d’aujourd’hui : La CFDT maintient la pression sur les 4 points qui bloquent tout accord. Rendez-vous pris pour le 26 juin 2003. _________________________________________________ SYNDEAC :
rappelle son attachement à la pérennisation d'un régime spécifique dans le cadre de la solidarité interprofessionnelle,
Report des négociations au 26 juin 2003
Mais aucun accord n'a pu être signé et les prochaines négociations sont reportées au 26 juin prochain durant lesquelles le MEDEF présentera un nouveau projet. Nous devons rester mobilisés et continuer à faire pression pour empêcher la disparition de notre régime spécifique. La mobilisation continue et un nouvel appel à la grève générale dans le spectacle, le cinéma et l'audiovisuel est déjà lancé pour le 26 juin. La vigilance est de rigueur car l'approche des prochains congés est souvent l'occasion de faire passer une pillule indolore... La mobilisation continue !!! CGT Spectacle - Tel. : 01 48 03 87 60 Site internet www.fnsac-cgt.com Messagerie vocale 01 48 03 87 76 d'autres infos sur : et le site du Syndicat Français des Artistes-interprètes |
Bonjour, Des nouvelles du jour ! Alain Bellebouche REPORT DES NEGOCIATIONS !!!
Les négociations paritaires sur la réforme du régime spécifique d'indemnisation du chômage des intermittents du spectacle ont été interrompues mercredi et reportées au 26 juin, a annoncé mercredi le MEDEF. Le troisième volet de ces négociations s'est ouvert mercredi à Paris. Dans un communiqué, le MEDEF a fait état de "progrès dans les débats sur la durée et le montant de l'indemnisation". L'organisation patronale fait état d'une "avancée" et déclare "espérer pouvoir faire des propositions nouvelles à la fin de ce mois". La refonte du régime spécifique de l'indemnisation du chômage des intermittents du spectacle fait l'objet d'âpres discussions depuis plusieurs semaines entre le MEDEF et la Fédération CGT du spectacle, majoritaire dans ce secteur d'activité. La CGT a appelé le 6 juin à une "grève générale" du spectacle, du cinéma et de l'audiovisuel à compter de ce mercredi. Elle avait exprimé son désaccord avec les propositions du MEDEF qui obligeraient, selon elle, les intermittents à justifier de 507 heures de travail au cours des neuf derniers mois pour pouvoir bénéficier de six mois d'indemnisation. Actuellement, les intermittents doivent cumuler 507 heures sur 12 mois, ce qui leur ouvre droit à 12 mois d'indemnisation. Les intermittents ont appelé à une manifestation mercredi après-midi à Paris, dans le cadre d'une nouvelle journée d'actions dans la capitale et en régions. A Paris, le mouvement a entraîné l'annulation de la représentation des "Noces de Figaro" de Mozart mercredi à l'Opéra-Bastille. La Comédie-Française a annulé la représentation d'"Esther" de Racine, prévue ce mercredi soir. CGT Spectacle - Tel. : 01 48 03 87 60 Site internet www.fnsac-cgt.com Messagerie vocale 01 48 03 87 76 d'autres infos sur : et le site du Syndicat Français des Artistes-interprètes |
Voici un point de vue et une analyse sur les annexes 8 et 10 Un correspondant m'a fait remarquer (très aimablement et sans
A bientôt ... Alain Bellebouche ___________________________________________________________ analyse avant les négociations des 3, 6 et 11 juin
Les négociations UNEDIC sur les annexes cinéma-spectacle
auront lieu - raccourcir la durée d'indemnisation. - baisser les allocations. - restreindre le champ des entreprises et salariés qui Le MEDEF a besoin de signataires. La situation de la CFDT après
sa Une réunion entre la FESAC et les organisations de salariés
à eu lieu Un texte signé FO-CFTC y a été présenté,
qui prône la disparition de Un autre texte (confus ) a par ailleurs circulé comme étant
une Enfin, la FESAC ne fera pas partie de la délégation MEDEF,
ce qui Bref, il y a de nombreuses possibilités, et au premier rang, celle
de La délégation CGT défendra l'accord FESAC dans ses grandes lignes. C'est dans ces conditions que nous appelons à une grève Pour la journée du 06, une forte mobilisation s'impose. Faites CGT Spectacle - Tel. : 01 48 03 87 60 Site internet www.fnsac-cgt.com Messagerie vocale 01 48 03 87 76 d'autres infos sur : et le site du Syndicat Français des Artistes-interprètes |
Ca bouge du cote des Annexes 8 et 10 En date du 21/5 : Nous connaissons le calendrier des négociations à
l'Unédic sur le régime chômage. Le voici : _________________________________________ Puis, ce 22/5, le ministre de la Culture a recu plusieurs représentants
syndicaux. PARIS (AFP) - Le ministre de la Culture et de la Communication Jean-Jacques Aillagon a annoncé jeudi plusieurs mesures pour "accompagner la réforme du régime d'assurance chômage des artistes et techniciens du spectacle" et précisé la position du gouvernement avant l'ouverture des négociations entre partenaires sociaux au sein de l'UNEDIC. M. Aillagon, qui s'exprimait devant la presse à l'issue d'une série de rencontres bilatérales avec les représentants syndicaux et patronaux du monde du spectacle, a réaffirmé que "le gouvernement n'accepterait pas la remise en cause du régime spécifique d'indemnisation du chômage des intermittents du spectacle". Il a également indiqué avoir adressé ce jeudi une lettre à l'ensemble des présidents des entreprises de l'audiovisuel public, demandant leur "particulière vigilance" sur le "recours abusif" à l'intermittence. Les mesures annoncées relèvent de la compétence du gouvernement et ont été arrêtées conjointement par les ministères de la Culture et des Affaires sociales, a précisé M. Aillagon. Deux d'entre elles feront l'objet d'ordonnances "dès l'automne": la première instaure le croisement des fichiers des différents organismes sociaux, qui permettra de "disposer d'une meilleure statistique" tout en offrant "un instrument de lutte contre la fraude". La seconde rendra obligatoire l'affiliation à un guichet unique des employeurs dont l'activité principale n'est pas le spectacle vivant. Par ailleurs, un "plan de lutte contre le travail illégal dans l'audiovisuel, le cinéma et le spectacle vivant sera engagé dans les prochaines semaines sous l'égide de la délégation interministérielle de lutte contre le travail illégal", a indiqué le ministre. Le gouvernement prévoit également "des mesures destinées à favoriser le recours à l'emploi permanente dans ces secteurs, à chaque fois qu'il apparaît qu'il y a abus dans l'usage de l'intermittence". "J'ai écrit aujourd'hui à l'ensemble des présidents de l'audiovisuel public pour leur indiquer que je ne tolèrerais pas que le service public ne soit pas exemplaire" en la matière, a précisé M. Aillagon. Le ministre leur a également demandé "un état de l'emploi intermittent dans les structures qui dépendent de leurs activités" et souhaite qu'ils "rendent compte des efforts mis en oeuvre pour contenir ces abus". Concernant les questions relevant de la négociation au sein de l'UNEDIC, qui se dérouleront les 3, 6 et 11 juin, M. Aillagon a précisé que le gouvernement "ne donnerait pas son agrément à un accord qui conduirait au basculement du régime des intermittents dans l'annexe 4", définissant le travail temporaire et réaffirmé son "attachement au maintien d'un régime spécifique dans le cadre de la solidarité professionnelle" et "au seuil actuel des 507 heures travaillées". "Il faut que les aménagements qui seront apportés au régime prennent en compte de manière effective les caractéristiques des professions concernées et maintiennent sa praticabilité", a conclu le ministre. d'autres infos sur : et le site du Syndicat Français des Artistes-interprètes |
Bonjour Quelques nouvelles des intermittents .... Alain Bellebouche
LE CONSEIL SYNDICAL DU S.N.T.R.
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Des nouvelles des Intermittents du Spectacle (re-suite). (merci à Alain Bellebouche) Bonjour, Du front des luttes actuelles (précisons : celles des Intermittents du spectacles, car en ce moment, on ne sait plus de quelle lutte on parle si on ne précise pas, il y en a tant... ;-) parviennent des nouvelles concretes. Voici ci dessous le compte rendu d'une rencontre entre SFA, SYNPTAC et le Premier Ministre JP Raffarin qui a eu lieu le 28 mars dernier à la Prefecture de la Vienne. A bientôt ... Alain Bellebouche
Une délégation URF Poitou Charentes : Claude CORDIER et Francis LEBARBIER (SFA), Patrice MASSE et Priscille CORDIER est reçue à la préfecture de la Vienne par Jean Pierre RAFFARIN, Christian FLOREK, directeur du Bernard PREVOST, préfet de Région Monsieur DELERUE, Directeur du Jean Wilfried PRE, conseiller aux Jean Claude VAN DAM, Directeur de la Avant l'arrivée de Monsieur Raffarin, la délégation
discute avec les Christian Florek remercie la délégation d'avoir respecté
son La délégation URF se présente Francis Lebarbier évoque les efforts régionaux en matière
de L'entretien commence vraiment à 18 heures, à l'arrivée
du premier ---- Monsieur Raffarin demande où nous en sommes de notre réflexion. Francis Lebarbier remercie le premier ministre d'avoir accepté
de . Monsieur Raffarin : Je suis conscient qu'il faut sauvegarder un - Le déficit - Ceux qui se servent du système sans y avoir droit, comme les
boites Il y a un détournement du système. Avec Jean Jacques Aillagon,
nous On a assisté l'été dernier à l'augmentation
des cotisations Les ministres concernés se sont vus, je leur ai rappelé
l'échéance. . Monsieur Pré : Il y a deux dossiers : - l'accord FESAC - le rapport Roigt/Klein Le gouvernement n'a pas pris position entre les deux. Il prend note.
Il y a 6 ou 7 mois, on parlait de la bascule vers les annexes IV. . Monsieur Raffarin : Vous êtes tous ici du même syndicat ? . Patrice Massé : Oui nous sommes tous de la CGT. Ce syndicat
est le Concernant le paritarisme, aux élections de notre caisse de retraite,
. Monsieur Raffarin : Un texte de loi est en préparation pour
que . Monsieur Pré : Il vous faut mettre en place des groupes de
. Monsieur Raffarin : L'accord sera conclu par les partenaires J'ai noté votre volonté que nous participions aux discussions. Les logiques comptables ne sont pas en rapport avec les logiques On voit bien que ce ne sont pas des gens riches qui vivent du statut. L'artiste a besoin d'un espace de liberté. Il veut pouvoir lâcher
un Nous sommes attentifs. Soyez assurés que Jean Jacques Aillagon est particulièrement
meurtri Il faut apaiser le milieu culturel avant l'été. Il y a
d'autant plus Les gels budgétaires sont sur des domaines à l'écart de la culture. . Francis Lebarbier : Vous nous rassurez ! . Monsieur Raffarin : Le budget de la culture est sanctuarisé.
------- Nous restons avec Monsieur Pré et Monsieur Van Dam
Pour l'UNEDIC, la marche à suivre n'est pas simple. Le MEDEF est
Il n'y aura pas de bascule dans les annexes IV, on le savait dès
le Il faut aussi se souvenir de la valeur législative des annexes
depuis Le regard des autres branches d'activité est important, même
si votre On ne peut pas continuer comme cela mais personne au gouvernement Il faut être conscient de ne pas raisonner en profession mais en
. Patrice Massé : Comment voyez vous la responsabilité
de l'état . Monsieur Pré : On y travaille Patrice Massé évoque les commissions de licence, le manque
de moyens . Monsieur Pré : il faut reprendre tous ces systèmes à la base . Francis Lebarbier : Il y a des dispositifs légaux qui existent
. Monsieur Pré : Attention, ce rapport a été fait
en deux mois, ce Il y a les négociations UNEDIC, mais aussi tout un environnement
à Monsieur Pré, Monsieur Van Dam et Patrice Massé évoquent
des Francic Lebarbier regrette que le guichet unique ne soit pas . Monsieur Pré : La loi cadre et d'orientation, en France on
fait La décentralisation : on ne peut pas décentraliser le spectacle
La décentralisation du patrimoine sera progressive. D'abord un transfert de l'inventaire aux collectivités locales,
avec Francis Lebarbier pose la question des abus de pouvoir des élus
face . Monsieur Pré : L'état est conscient de son rôle d'arbitre. Il a toujours eu un rôle normatif, de contrôle. L'état
a évolué, il Sur 36000 communes, il y a au maximum 60 cas difficiles . Monsieur Van Dam : Les élus et l'état travaillent ensemble. Il n'y aura pas de décentralisation du titre IV et il y aura un
L'entretien est clos vers 19h15 d'autres infos sur : et le site du Syndicat Français des Artistes-interprètes |
Des nouvelles des Intermittents du Spectacle. (merci à Alain Bellebouche) En ces temps chargé d'informations, et malgré la disproportion avec d'autres événements internationaux bien plus tragiques encore, l'actualité est aussi à l'heure des menaces sur la culture en général, le spectacle vivant, le cinéma, et l'audiovisuel en particulier. Lors de la manifestation des Intermittents à Paris le 25/2/03, il avait été décidé une réunion élargie à toute la profession le 10 Mars. Cette dernière rencontre a abouti à la décision
d'un nouvelle manifestation le 17 Mars. Avec comme objectif de marcher
vers l'Hotel Matignon. Voir ci dessous copie de son courrier. Dès le matin, une cinquantaine d'intermittents décidaient de "s'établir" dans les murs de la Direction de la Musique, du Théâtre, de la Danse du Ministère de la Culture à Paris. Voir ci dessous le témoignage d'un participant. Par ailleurs, le matin du 17/3, décision avait été
prise d'occuper la Drac Payes de Loire. A bientôt ... Alain Bellebouche Copie de la lettre de JP Raffarin : Le Premier Ministre Monsieur Jean VOIRIN Monsieur le Secrétaire Général,
J'attache une très grande importance au soutien et au développement
des Dans cet esprit, je tiens à vous rappeler mon attachement à
l'existence Vous m'indiquez dans votre courrier que des réformes sont nécessaires La modification des règles du régime d'indemnisation du
chômage relève Toutefois, considérant l'importance pour notre vie culturelle
de cette S'agissant du budget du ministre de la Culture, je tiens à vous Je vous prie de recevoir, Monsieur le Secrétaire Général,
l'expression Jean-Pierre RAFFARiN _________________________________________________________ Hier 17 mars vers 10h30, nous étions une cinquantaine d'intermittents
du AILLAGON DEMISSION !.. Aillagon démission !.. Aillagon démission
!.. d'autres infos sur : et le site du Syndicat Français des Artistes-interprètes |
Pour
s'opposer à la casse de la Culture les détails sur le site de la Fédération
CGT du Spectacle : ou sur le site du Syndicat Français des Artistes-interprètes |
Le droit d'auteur Quand on commence à composer, on pense tout de suite à
la Sacem pour protéger ses oeuvres en raison de son monopole en
France. Eh bien, je peux vous le dire en connaissance de cause d'internaute,
c'est une erreur capitale ! Problème de liberté de diffusion de sa musique ? CAROLINE DE SINCERVER.COM L'Écho du Village n°16- novembre 2001 |
Les organismes
L'Écho du Village n°16- novembre 2001 |